Il n’est pas rare que l’on décide de conduire notre voiture à la casse. On dit d’ailleurs que la prime de la casse peut vraiment être intéressante. Cependant, plusieurs questions peuvent se greffer autour de cette pratique, qui est courante pour certains, mais reste exceptionnelle pour d’autres. Le plus souvent, on a recours à la casse lorsqu’on souhaite se ranger du côté de l’écologie, abandonner sa vieille diesel pour acquérir une nouvelle et jeune voiture qui répond mieux aux exigences de l’environnement. Par ailleurs, avant de décider de mettre la voiture à la casse, il faut déjà commencer par demander une expertise de prix auprès d’un professionnel. De cette manière, vous saurez si la revente ou la casse est la meilleure solution en termes de rentabilité. Il faut savoir que si la casse est une alternative dans certaines situations, elle peut également s’avérer coûteuse.

Comment mettre une voiture à la casse ?

La loi a prévu cette alternative, elle l’a même rendue obligatoire. C’est le cas notamment lorsqu’une voiture n’est plus utilisable, la loi impose qu’elle soit mise à la casse. L’enlèvement est payant. Par contre, s’il s’agit d’une voiture qui marche encore, le centre VHU agrée vous proposera une destruction gratuite.

La casse auto en quelques mots

Une casse auto désigne un centre VHU agrée ou Véhicule Hors d’Usage, qui est chargé de dépolluer, de démonter et de faire craquer les véhicules. En principe, les missions de ces centres sont réalisées à titre gratuit.Par contre, l’enlèvement d’un véhicule inutilisable sera payant.

Les missions dans le cadre de la casse auto ont été conçues dans le but de fournir le marché de pièces détachées. Depuis l’année 2017, il a été fait obligation aux garages de propose à leur clientèle des pièces détachées d’occasion.

Un certificat de cession pour destruction ou encore un récépissé de prise en charge doit être fourni par le Centre à l’issue de la casse. Un exemple devra être envoyé au niveau de la préfecture du Département d’immatriculation dans les deux semaines.

La vente auprès d’un centre VHU

Le Code de l’environnement, en son article R 543-162 dispose que si l’on souhaite se débarrasser d’une voiture, il est rendu obligatoire de faire appel à des démolisseurs professionnels. La raison en est simple : sur une voiture, nombreux sont les déchets qui sont en principe catégorisés comme étant dangereux. On compte parmi ceux-ci : l’huile de moteur, le filtre à huile, le liquide de frein, le liquide de refroidissement et les fluides de climatisation.

Si jamais, on essaie de se défaire de cette obligation que prescrit la loi, le délit peut être puni jusqu’à une amende de 75 000 euros assortie de deux ans de prison. D’ailleurs, un problème survient alors que le propriétaire a fait appel à un centre non agrée, il en ira de sa responsabilité pour tous les dommages causés.

Par ailleurs, si vous souhaitez quand même récupérer un minimum, le rachat voiture casse peut être une option à cet effet. Il s’agit d’une solution intermédiaire qui a été établie entre la casse et la question de rentabilité. Bien entendu, tout dépendra de l’état de la voiture et des caractéristiques du modèle.

La vente à particulier

Si le véhicule est encore utilisable, il est possible de le céder à un particulier. Pour ce faire, le procédé classique est les petites annonces. Par contre, cela ne va pas être très facile, vous allez devoir être patient et investir en énergie et peut-être même en argent dans certains cas.

La première chose à réaliser c’est d’abord un contrôle technique de 6 mois avant la reprise. Si le contrôle n’a pas été fait, le futur acquéreur est dans son bon droit de demander annulation du contrat de vente. À l’issue du contrôle, si des réparations s’avèrent nécessaires, elles doivent d’abord être faites avant de lancer le véhicule sur le marché.

Ensuite seulement, vous pourrez déterminer le prix auquel vous mettez votre voiture à la vente. Quand le prix sera fixé, vous pourrez commencer à lancer les annonces pour vous trouver un acheteur. Les négociations éventuelles peuvent également être entamées à ce stade, mais il faut bien faire attention à éviter les arnaques.

Et enfin, vous devez régler toutes les formalités administratives requises. Doivent être fournis : la carte grise du véhicule et le certificat de cession.

Attention, il est à rappeler qu’il est formellement interdit de mettre en vente une voiture hors d’usage, même s’il s’agit tout simplement de pièces détachées.

La vente à l’export

Il s’agit de l’alternative qui demande le plus d’engagements, mais qui reste néanmoins la plus incertaine. Dans le processus de vente à l’export, déjà, il faut savoir que la négociation va être rude. Vous allez devoir négocier avec un client qui se trouve à l’étranger. Difficile de se rencontrer pour pouvoir négocier en toute sécurité avec toutes les informations qu’il faut. Ensuite, du côté administratif, les choses vont également se compliquer. La règlementation n’est pas la même pour tous les pays.

La vente à un professionnel

Contre toute attente, pour ceux qui souhaitent faire même un minimum de bénéfice, la reprise réalisée auprès d’un professionnel est la solution par excellence. Quel que soit l’état de la voiture, la cession est tout à fait possible. Vous pourrez négocier en toute sécurité et en tirer les meilleurs gains.

En principe, les professionnels acceptent de reprendre tout type de véhicules d’occasion, sans considérer ni la marque, ni le modèle, ni les dommages éventuels. Ils prennent les voitures roulant comme les voitures non roulant.

Pour ce qui est du côté-bénéfice, vous êtes assuré qu’au moins la reprise va vous rapporter de l’argent.  Vous n’aurez pas besoin de faire toutes les réparations requises à l’image de ce qui se passe avec la revente auprès d’un particulier. En plus, pour éviter qu’une partie à la vente ne se sente lésée, les deux parties peuvent faire estimer la valeur résiduelle du véhicule directement auprès d’un outil en ligne d’estimation de prix.

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